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lunedì , 3 Febbraio 2025
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192. Recensione a: Venanzio Raspa, Origine e significato delle categorie di Aristotele. Il dibattito dell’Ottocento, Quodlibet, Macerata 2020, pp. 304; Véronique Brière, Juliette Lemaire (éds.), Qu’est-ce qu’une catégorie? Interprétations d’Aristote, Peeters, Louvain-la-Neuve 2019, pp. VI-399. (Luca Gili)

Pour une heureuse coïncidence la doctrine des catégories aristotéliciennes est au centre de ces deux livres, publiés à peu de distance l’un de l’autre. Venanzio Raspa aborde le débat allemand du XIX siècle autour de l’interprétation des «catégories» d’Aristote et son livre fait pendant avec sa récente traduction italienne du texte de O. Apelt (La dottrina delle categorie di Aristotele, a cura di V. Raspa, Quodlibet, 2020). Dans ce volume qui est un modèle d’érudition et de poignante analyse philosophique, Raspa présente le débat du XIX siècle comme un effort de répondre à la célèbre critique kantienne de la doctrine des catégories d’Aristote dont la liste aurait été «rapsodique» (ch. 2-3). L’interprétation de Friedrich Adolf Trendelenburg (ch. 4) est présentée comme une réponse aux objections kantiennes. Selon Trendelenburg, dont Raspa met en valeur aussi le traité De Aristotelis categoriis (1833) qui précède la Geschichte der Kategorienlehre (1846), il y a un fil conducteur grammatical dans la découverte des catégories. Raspa souligne que la position de Trendelenburg n’est pas limitée à cette thèse bien connue : pour Trendelenburg les catégories sont les prédicats les plus universaux («die allgemeinsten Prädicate», p. 82) et l’être est dans un sens dépourvu de tout contenu et indique rien d’autre que la copule isolée (p. 87) – une idée qui reviendra chez O. Apelt – et dans un autre sens serait divisé en genres (et la «nature» en serait un, cf. p. 88). Dans le ch. 5, Raspa nous offre une reconstruction minutieuse des réactions immédiates aux ouvrages de Trendelenburg (la «déduction grammaticale» serait, entre autres, rejetée par Heinrich Ritter et Eduard Zeller, cf. p. 119-121). Le ch. 6 présente l’interprétation de Hermann Bonitz (Über die Kategorien des Aristoteles, 1853), selon lequel les catégories ne sont pas des prédicats (parce que la substance première est une catégorie, mais ne peut pas être prédiquée d’aucun sujet) mais des «sens de l’être» («Bedeutungen des Seienden», p. 123) ou des «genres de l’être» («Geschlechte des Seienden», p. 124) et l’être en question, pour Bonitz, est l’être empirique. L’analyse de Bonitz ne prends pas en considération les Catégories, dont l’authenticité est objet de controverse, mais les références à la doctrine des catégories dans les autres ouvrages aristotéliciens. Selon Bonitz, Aristote aurait identifié les catégories pour résoudre le problème du mouvement (cf. p. 142-144). Après avoir reconstruit les interprétations de Brandis, Prantl et Zeller (ch. 7 : pour Brandis, Aristote aurait dérivé les catégories de la notion générale de «genre»), Raspa examine la dissertation de Franz Brentano, Von der mannigfachen Bedeutung des Seienden nach Aristoteles (1862, cf. ch. 8), un texte qui exercera une influence sur le jeune M. Heidegger. Selon Brentano, l’idée de Trendelenburg, selon lequel les catégories sont distinguées sur base des «Prädicationsweisen» serait compatible avec la thèse bonitzienne qui pose les catégories comme genres suprêmes de l’être. Pour Brentano, les catégories sont des «reale Begriffe» et non pas seulement des structures («Fachwerk») pour les concepts. Raspa souligne l’arrière-fond thomiste de plusieurs thèses de Brentano, comme l’idée que l’être serait dit selon analogie et l’analogie serait une analogie d’attribution (p. 175-176). Si Bonitz avait nié la possibilité de démontrer que la liste des catégories est complète (parce qu’une pareille démonstration aurait des prémisses qui présentent l’être comme un genre, cf. p. 179), Brentano nous propose une dérivation des catégories aristotéliciennes (p. 182-183). Selon Raspa, la notion d’être est proche de l’univocité chez Brentano (p. 183). Raspa souligne correctement que l’opération de Brentano est proche de celle de Thomas d’Aquin dans son commentaire sur Mét. V 7 (p. 185), mais il nous semble que Thomas n’a pas développé une déduction «ontologique» des catégories, comme il le veut Raspa, étant donné que les modi praedicandi en vertu desquels les catégories sont distinguées sont des éléments linguistiques qui ressemblent les «Präedicationsweisen» de Trendelenburg. Dans le chapitre 9, Raspa présente la lecture de Heymann Steinthal (Geschichte der Sprachwissenschaft bei den Griechen und Römern, 1863) selon lequel la catégorie indique le «Prädicirung» (p. 192) non pas dans le contexte de la proposition, mais la prédication du mot par rapport à la chose indiquée par le mot. Wilhelm Schuppe (Die aristotelischen Kategorien, 1871) considère les catégories comme des genres de l’être et comme des prédicats, tandis que Zeller dans la troisième édition de la Philosophie der Griechen (1879) critique l’idée brentanienne de la catégorie-prédicat. Karl Wotke (Über die Quelle der Kategorienlehre des Aristoteles, 1896) pense que les catégories seraient le résultat de la combinaison des cinq «Denkformen» listées en Soph. 256d (p. 214-215). Dans le dixième chapitre, Raspa examine l’étude Die Kategorienlehre des Aristoteles paru dans les Beiträge zur Geschichte der griechischen Philosophie (1891) de Otto Apelt. Apelt souligne que l’être (on) aristotélicien indique fondamentalement la copule «est» et les catégories sont le résultat d’une dérivation logique (et non pas grammaticale, comme il le voulait Trenelenburg) : comme déjà l’indiquait Kant, le jugement est à l’origine des catégories, parce que le «est», vide en lui-même, reçoit un sens en raison du type de prédicat qui le suit. Un autre élément intéressant de l’interprétation de Apelt consiste dans l’idée que dans toutes les catégories – et non pas seulement parmi les substances – on peut poser la question ti esti, qui conduit à l’identification du on kath’hauto dans chaque catégorie (p. 229 : le on kath’hauto du blanc, p.ex., serait la qualité). En ce sens, Apelt donne une valeur existentielle au on kath’hauto de Mét. V, 7 où Aristote affirme que l’être per se se dit selon les catégories, selon la puissance et l’acte et selon le sens de vérité. En ce sens, les accidents sont des êtres per se du point de vue ontologique et non pas seulement en vertu du type de prédication dans lequel ils sont insérés. Raspa souligne avec raison que l’étude de Apelt marque une nouveauté radicale par rapport au débat précèdent.
Ce volume ne nous offre pas seulement une reconstruction très claire des idées des protagonistes de cette histoire (Trendelenburg, Bonitz, Apelt et Brentano), mais nous présente aussi un cadre riche d’informations à propos du contexte dans lequel ces acteurs ont développé leurs théories et on peut imaginer que le texte deviendra un point de référence pour les chercheurs qui voudrons de reconstruire les racines du débat contemporain autour des catégories.
Dans le deuxième volume, dirigé par Véronique Brière et Juliette Lemaire, nous avons douze études autour des catégories aristotéliciennes et de leur réception dans l’antiquité tardive. L’espace limité nous permet de présenter seulement certaines des idées proposées dans ces essaies. Leone Gazziero (oikeios te logike pragmateia [Simplicii in Aristotelis categorias commentarium, 12.11]. Contraintes disciplinaires – anciennes et modernes – de l’interprétation logique des Catégories d’Aristote, p. 9-57) reprend le bâton idéalement laissé par Venanzio Raspa dans son livre et analyse les réactions au célèbre article d’Émile Benveniste Catégories de pensée et catégories de langue (Les études philosophiques, 1958) et observe, entre autres, que Jacques Derrida observait – contre la déduction «grammaticale» de Benveniste – qu’il faut d’abord clarifier ce que «catégorie» signifie. Dans la suite de son article très érudit et dont les notes de bas de page sont un trésor pour le chercheur, Gazziero observe que du temps de Porphyre, la notion de «catégorie» «s’est greffé sur une signification primitive» (p. 18) – la démarche historique de Gazziero a pour bout, pour ainsi dire, de «déconstruire» l’idée implicitement avancée par Derrida, selon lequel il y aurait une «catégorie de catégorie» unifiée. En revanche, Gazziero souligne que le concept de «catégorie» est «un objet complexe aux genèses multiples, […] un outil qu’Aristote aurait moins étudié pour lui-même que modulé et adapté en fonction d’intérêts et de contextes qui ne se laissent pas immédiatement superposer» (p. 20; en cohérence avec cette thèse, Gazziero observe que «les catégories ont une place de choix dans l’arsenal du dialecticien», p. 21, n. 28). La logique est seulement un parmi les contextes dans lesquels la doctrine des catégories joue un rôle – ce qui me semble un corollaire de l’origine dialectique de la doctrine elle-même, à laquelle Gazziero fait allusion dans son article. Dans une reconstruction minutieuse, Gazziero observe que la collocation «logique» du traité Catégories est un évènement contingent, dont la conséquence est l’identification des mots dits «sans composition» avec les catégories par la tradition de l’antiquité tardive (et par plusieurs commentateurs récents comme, p.ex., de Rijk, cf. p. 53, n. 82). L’article de Gazziero ajoute une pièce importante au débat sur le statut de la catégorie-prédication en suggérant que l’idée que la catégorie soit un élément de la phrase est le résultat d’une interprétation ancienne et légitime, mais qu’on devrait déconstruire.
Francis Wolff (Des genres de la prédication aux genres de l’être, p. 59-80) présente la théorie des catégories comme une onto-logie. Selon Wolff, la théorie des catégories consiste dans la conjonction de trois thèses : il y a un nombre délimité de sujets possibles, les prédicats possibles sont dix genres suprêmes, tout ce qui existe est rangé dans dix genres de l’être. Les sujets sont déterminés par les prédicats possibles. Annick Jaulin (L’usage aristotélicien des catégories dans la Métaphysique, p. 81-97) analyse le célèbre passage de Top. I 9 et remarque qu’on peut rechercher le ti estin par rapport aux catégories autres que la substance.
Le volume inclut la traduction française d’un article de Stephen Menn (Métaphysique, Dialectique et traité des Catégories, p. 99-130) déjà paru en anglais sur cette revue en 1995. Menn souligne que la doctrine des causes et des principes premiers n’apparait dans les Catégories, qui sont un texte de dialectique.
Richard Bodeüs (La posteriorité des relatifs selon Aristote, p. 131-148) soutient que le relatif est postérieur non seulement par rapport à la substance, mais aussi par rapport à la qualité et à la quantité. Selon Bodeüs, le texte de Mét. XII 1 (1069 a20-21) dans la version préservée par le ms. Ab («la substance viendra en premier, puis la qualité, puis la quantité») serait suspect, parce que la quantité n’est pas postérieure à la qualité (ni l’inverse est le cas, contre l’opinion de Porphyre, voir p. 133-134). La qualité et la quantité seraient à ranger parmi ce qui est par soi et s’oppose au relatif selon la grille proposée en Eth. Nic. I 6, 1096 a19-22. Si le relatif est une affection de la quantité et de la qualité, on peut comprendre pourquoi la science et le sens sont rangés parmi les qualités et les relatifs (p. 143) : la science est une qualité, mais prise en relation avec le connaissable, elle devient un relatif.
Maddalena Bonelli (Les relatifs dans les Catégories d’Aristote (chapitre 7), p. 149-167) publie la version française d’un article déjà paru en 2018 dans la Rivista di storia della filosofia en anglais. L’article est un commentaire du chapitre 7 des Catégories où Bonelli examine les deux définitions de «relatif» et regarde la seconde comme une correction de la première. La thèse originale de l’article est que Aristote aurait considéré les parties de la substance comme des relatifs quand il a rédigé le livre VII de la Métaphysique (p. 167 – ce qui aurait la bizarre conséquence de présenter Aristote comme un bundle theorist anti-aristotélicien). Nous remarquons des erreurs matérielles : à la p. 150, le pronom ti sans accent est dit être non seulement indéfini, mais aussi «interrogatif» et Bonelli cite en support Ackrill 1963 à la n. 2 : la citation est hors place (probablement Bonelli se trompe avec la numérotation de la page de la traduction de l’Isagoge par Barnes, citée aussi à la n. 2 ; j’observe aussi que la note, dont le référence à la schesis nous échappe, est une reproduction presque verbatim de la note de Barnes qui commentait un passage de Porphyre où le mot apparait) et John Ackrill, quand il parle de la définition de «relatif» (plusieurs pages après celles citées par Bonelli) ne tombe pas dans l’erreur grammaticale; à la p. 154 nous avons des formules logiques dont l’utilité et le sens nous échappent.
Jonathan Barnes (Syllogistique et classification des prédicats, p. 169-189) propose une analyse d’ordre «philosophique» et non pas historique qui prends tout de moins comme points d’appui certains textes d’Aristote et de Galien. Pour Barnes, la doctrine des catégories et la classification des prédicats ne relève pas de la logique conçue comme théorie de l’inférence syllogistique.
Véronique Brière (Catégories et enjeux du skhema dans les Réfutations sophistiques, p. 191-230) prend en considération l’usage de la doctrine des catégories dans les Réfutation sophistiques, tandis que Jean-Baptiste Gourinat (Les stoïciens et les catégories d’Aristote, p. 231-259) analyse ce que on a appelé la doctrine stoïcienne des catégories et remarque que la source principale de cette doctrine, le traité 42 (Enn. VI 1) de Plotin, ne peut pas être prise comme un témoignage fidèle.
Valérie Cordonier (Problématique «passion» : les catégories du changement selon Alexandre d’Aphrodise, p. 261-314) propose une analyse très méticuleuse de l’analyse des catégories liées au changement chez Alexandre. Le volume termine avec la réimpression d’un article de Philippe Hoffmann (Les analyses de l’énoncé : catégories et parties du discours selon les commentateurs néoplatoniciens, p. 315-362) sur l’analyse de la phrase dans le contexte des commentateurs du texte des Catégories et dans le contexte des grammairiens de l’antiquité tardive, et une courte réflexion de Juliette Lemaire (Vers les catégories et au-delà. Porphyre et le traité des Catégories, p. 363-377) sur la contribution de Porphyre à l’interprétation linguistique et «logique» des catégories. Lemaire et Brière ont réuni des essaies excellents et utiles pour animer le débat autour de la doctrine aristotélicienne des catégories.

(3 febbraio 2025)

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